les grandes dates de l automobile au québec
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les grandes dates de l automobile au québec
1901 - Tenue de la première course automobile organisée au Québec
La première course automobile à se tenir au Québec se déroule au stade De Lorimier de Montréal.
Pendant l'épreuve, on peut admirer différents modèles tels que les voitures à gazoline, à traction mécanique ou à vapeur. Les marques de voitures représentées sont Rambler, Dion-Bouton, Stanley et Crestmobile.
En référence: La Presse, 100 ans d'actualités, 1999, p.
La première course automobile à se tenir au Québec se déroule au stade De Lorimier de Montréal.
Pendant l'épreuve, on peut admirer différents modèles tels que les voitures à gazoline, à traction mécanique ou à vapeur. Les marques de voitures représentées sont Rambler, Dion-Bouton, Stanley et Crestmobile.
En référence: La Presse, 100 ans d'actualités, 1999, p.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
[31 mars 1904]
L'apparition de l'automobile au Québec incite le gouvernement à légiférer en la matière. En 1904, 45 véhicules sont enregistrés à Montréal. L'année suivante il y en aura 102.
Constatant la popularité de l'automobile, le gouvernement apportera des améliorations à cette loi le 5 mars 1906. Elle sera de nouveau transformée en 1925 à la suite de nombreux amendements. En 1952, l'administration de cette loi passera sous le contrôle du ministère des Transports et des Communications. À partir de 1960, elle sera connue sous le nom de Code de la route. Enfin, le 18 juin 1981, on lui donnera le nom de Code de la sécurité routière.
En référence: Roger Bruneau, «Pleins feux sur le ministère des Transports», Cap-aux-Diamants, n.45, Printemps 1996, p.18-21.
L'apparition de l'automobile au Québec incite le gouvernement à légiférer en la matière. En 1904, 45 véhicules sont enregistrés à Montréal. L'année suivante il y en aura 102.
Constatant la popularité de l'automobile, le gouvernement apportera des améliorations à cette loi le 5 mars 1906. Elle sera de nouveau transformée en 1925 à la suite de nombreux amendements. En 1952, l'administration de cette loi passera sous le contrôle du ministère des Transports et des Communications. À partir de 1960, elle sera connue sous le nom de Code de la route. Enfin, le 18 juin 1981, on lui donnera le nom de Code de la sécurité routière.
En référence: Roger Bruneau, «Pleins feux sur le ministère des Transports», Cap-aux-Diamants, n.45, Printemps 1996, p.18-21.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
23 juillet 1906 - Passage à Québec d'automobilistes américains
Après un passage à Trois-Rivières, un groupe formé de 75 automobilistes américains s'arrête à Québec dans le cadre du Glidden Tour.
Le groupe quittera le Québec le lendemain en passant par la Beauce.
En référence: La Presse, 21 juillet 1906, p.16, et 23 juillet 1906, p.7.
Après un passage à Trois-Rivières, un groupe formé de 75 automobilistes américains s'arrête à Québec dans le cadre du Glidden Tour.
Le groupe quittera le Québec le lendemain en passant par la Beauce.
En référence: La Presse, 21 juillet 1906, p.16, et 23 juillet 1906, p.7.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
20 septembre 1917 - Mise en place de la travée centrale du pont de Québec
Après deux incidents majeurs survenus en 1907 et 1916, le pont de Québec est enfin complété le 20 septembre 1917 avec la mise en place de la travée centrale.
Une fois le travail exécuté, des bateaux situés à proximité de ce que les journalistes appelent la «huitième merveille du monde» font entendre leurs sifflets. Un premier train à marchandises, propriété du Transcontinental, passera sur le pont de Québec le 3 décembre 1917. On prévoit que d'ici quelques semaines ce sera au tour d'un train à passagers de circuler sur la nouvelle structure. Il faudra toutefois attendre le 22 septembre 1929 avant que le pont de Québec ne soit finalement ouvert aux automobiles.
En référence: La Presse, 21 septembre 1917, p.1 et 17, et 3 décembre 1917, p.1.
En complément: Michel L'Hébreux, Une merveille du monde, le pont de Québec : son historique, sa technique de construction, ses effondrements, ses reconstructions, Sainte-Foy, Éditions la Liberté, 1986, 198 p. Michel L'Hébreux, Le Pont de Québec, Sillery, Septentrion, 2001, 255 p.
Après deux incidents majeurs survenus en 1907 et 1916, le pont de Québec est enfin complété le 20 septembre 1917 avec la mise en place de la travée centrale.
Une fois le travail exécuté, des bateaux situés à proximité de ce que les journalistes appelent la «huitième merveille du monde» font entendre leurs sifflets. Un premier train à marchandises, propriété du Transcontinental, passera sur le pont de Québec le 3 décembre 1917. On prévoit que d'ici quelques semaines ce sera au tour d'un train à passagers de circuler sur la nouvelle structure. Il faudra toutefois attendre le 22 septembre 1929 avant que le pont de Québec ne soit finalement ouvert aux automobiles.
En référence: La Presse, 21 septembre 1917, p.1 et 17, et 3 décembre 1917, p.1.
En complément: Michel L'Hébreux, Une merveille du monde, le pont de Québec : son historique, sa technique de construction, ses effondrements, ses reconstructions, Sainte-Foy, Éditions la Liberté, 1986, 198 p. Michel L'Hébreux, Le Pont de Québec, Sillery, Septentrion, 2001, 255 p.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
23 janvier 1960 - Ouverture du boulevard Métropolitain à la circulation automobile
Une section du boulevard Métropolitain située entre le boulevard Pix IX et un point un peu à l'ouest de l'autoroute des Laurentides, est ouverte à la circulation automobile.
Le projet de relier Montréal d'est en ouest par une voie rapide mijote depuis les années 20. Éventuellement, les voitures pourront circuler à environ 60 milles à l'heure sur cete nouvelle route alors que, pour le moment, la vitesse permise n'est que de 30 milles à l'heure.
En référence: La Presse, 25 janvier 1960, p.3 et 13.
Une section du boulevard Métropolitain située entre le boulevard Pix IX et un point un peu à l'ouest de l'autoroute des Laurentides, est ouverte à la circulation automobile.
Le projet de relier Montréal d'est en ouest par une voie rapide mijote depuis les années 20. Éventuellement, les voitures pourront circuler à environ 60 milles à l'heure sur cete nouvelle route alors que, pour le moment, la vitesse permise n'est que de 30 milles à l'heure.
En référence: La Presse, 25 janvier 1960, p.3 et 13.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
1964 - Dévoilement de statistiques sur l'essor de l'automobile au Québec
Selon des données rendues publiques, au Québec, 64 % des ménages possèdent au moins une automobile, comparativement à 36 % en 1953.
En Ontario, c'est 80 % des ménages qui ont au moins une voiture, comparativement à 65 % en 1953.
En référence: Fernand Harvey et Peter Southam, Chronologie du Québec (1940-1971), Québec, Institut supérieur des sciences humaines, no 4, janvier 1972, p.30.
Selon des données rendues publiques, au Québec, 64 % des ménages possèdent au moins une automobile, comparativement à 36 % en 1953.
En Ontario, c'est 80 % des ménages qui ont au moins une voiture, comparativement à 65 % en 1953.
En référence: Fernand Harvey et Peter Southam, Chronologie du Québec (1940-1971), Québec, Institut supérieur des sciences humaines, no 4, janvier 1972, p.30.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
16 janvier 1965 - Signature du marché commun nord-américain de l'auto par le Canada et les Etats-Unis
Ce marché commun Canada-États-Unis sera mieux connu sous le nom de «pacte de l'automobile». L'entente prévoit des garanties relativement au nombre d'automobiles fabriquées au Canada. Ses dispositions resteront en application jusqu'à la fin du XXe siècle.
Cette entente canado-américaine crée un marché unique pour les automobiles, les autocars, les pneus et les pièces automobiles. D'un point de vue canadien, ses deux objectifs sont de «faire baisser les coûts de production en fabricant d'une manière plus efficace une gamme moins étendue de véhicules motorisés et de pièces, et de diminuer les prix à la consommation.» Au moment de la signature, le Canada connaît un déficit commercial important dans le domaine de l'industrie automobile. Le ministre de l'Industrie, Charles Drury, affiche son optimisme en prédisant que «la valeur de la production canadienne augmentera de plusieurs centaines de milliers de dollars.» Certains observateurs pensent que ce type d'entente pourrait être précurseur d'autres partenariats économiques entre les deux pays. Le «New York Times» qualifie même ce pacte de l'automobile de «galop d'essai pour les négociations commerciales du round Kennedy et pour un «partnership» économique plus étroit avec le Canada.»
En référence: Le Devoir, 15 janvier 1961, p.1-2, 16 janvier 1965, p.1,14 et 18 janvier 1965, p.1 et 10.
En complément: L'Encyclopédie du Canada: édition 2000, Montréal, Stanké, 2000, p.11.
Ce marché commun Canada-États-Unis sera mieux connu sous le nom de «pacte de l'automobile». L'entente prévoit des garanties relativement au nombre d'automobiles fabriquées au Canada. Ses dispositions resteront en application jusqu'à la fin du XXe siècle.
Cette entente canado-américaine crée un marché unique pour les automobiles, les autocars, les pneus et les pièces automobiles. D'un point de vue canadien, ses deux objectifs sont de «faire baisser les coûts de production en fabricant d'une manière plus efficace une gamme moins étendue de véhicules motorisés et de pièces, et de diminuer les prix à la consommation.» Au moment de la signature, le Canada connaît un déficit commercial important dans le domaine de l'industrie automobile. Le ministre de l'Industrie, Charles Drury, affiche son optimisme en prédisant que «la valeur de la production canadienne augmentera de plusieurs centaines de milliers de dollars.» Certains observateurs pensent que ce type d'entente pourrait être précurseur d'autres partenariats économiques entre les deux pays. Le «New York Times» qualifie même ce pacte de l'automobile de «galop d'essai pour les négociations commerciales du round Kennedy et pour un «partnership» économique plus étroit avec le Canada.»
En référence: Le Devoir, 15 janvier 1961, p.1-2, 16 janvier 1965, p.1,14 et 18 janvier 1965, p.1 et 10.
En complément: L'Encyclopédie du Canada: édition 2000, Montréal, Stanké, 2000, p.11.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
22 septembre 1968 - Présentation d'un Grand Prix de formule 1 sur le circuit du Mont-Tremblant
Le champion du monde de 1967, le Néo-Zélandais Dennis Hulme, remporte le premier Grand Prix de formule 1 jamais présenté au Québec. L'épreuve se déroule sur le circuit du Mont-Tremblant, à Saint-Jovite.
Au volant d'une McLaren-Ford, Hulme franchit les 230 milles de l'épreuve en 2 heures 27 minutes et 11 secondes. C'est son partenaire d'écurie Bruce McLaren qui prend la deuxième place. Plus de 40 000 spectateurs assistent à l'événement.
En référence: La Presse, 23 septembre 1968, p.40.
Le champion du monde de 1967, le Néo-Zélandais Dennis Hulme, remporte le premier Grand Prix de formule 1 jamais présenté au Québec. L'épreuve se déroule sur le circuit du Mont-Tremblant, à Saint-Jovite.
Au volant d'une McLaren-Ford, Hulme franchit les 230 milles de l'épreuve en 2 heures 27 minutes et 11 secondes. C'est son partenaire d'écurie Bruce McLaren qui prend la deuxième place. Plus de 40 000 spectateurs assistent à l'événement.
En référence: La Presse, 23 septembre 1968, p.40.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
26 septembre 1977 - Annonce de l'embauche de Gilles Villeneuve par l'écurie de formule 1 Ferrari
Enzo Ferrari, propriétaire de l'écurie de formule 1 qui porte son nom, confirme l'embauche du pilote québécois Gilles Villeneuve en prévision du reste de la saison 1977 et de la saison 1978.
Villeneuve, qui a pris part au Grand Prix de Grande-Bretagne, sur le circuit de Silverstone, au volant d'une McLaren, fera son entrée avec Ferrari à Mosport, en Ontario, puis à Fuji, au Japon. Engagé pour être le troisième pilote de l'écurie, il grimpe d'un rang alors que le champion mondial Niki Lauda décide de quitter Ferrari. Villeneuve remportera sa première course à Montréal, en 1978, et défendra les couleurs de la prestigieuse écurie italienne jusqu'à son décès tragique, en mai 1982.
En complément: Gerald Donaldson, Gilles Villeneuve, Montréal, Éd. de l'Homme, 1989, 424 pages. Gerald Donaldson, Le Grand Prix du Canada, Scarborough, Les livres Avon du Canada, 1984, p.86-91. Pierre Lecours, Gilles et Jacques, Les Villeneuve et moi, Montréal, Stanké, 1998, 294 pages. Jean Beaunoyer, Le mystère Villeneuve, Montréal, Québec Amérique, 2000, 324 pages.
Enzo Ferrari, propriétaire de l'écurie de formule 1 qui porte son nom, confirme l'embauche du pilote québécois Gilles Villeneuve en prévision du reste de la saison 1977 et de la saison 1978.
Villeneuve, qui a pris part au Grand Prix de Grande-Bretagne, sur le circuit de Silverstone, au volant d'une McLaren, fera son entrée avec Ferrari à Mosport, en Ontario, puis à Fuji, au Japon. Engagé pour être le troisième pilote de l'écurie, il grimpe d'un rang alors que le champion mondial Niki Lauda décide de quitter Ferrari. Villeneuve remportera sa première course à Montréal, en 1978, et défendra les couleurs de la prestigieuse écurie italienne jusqu'à son décès tragique, en mai 1982.
En complément: Gerald Donaldson, Gilles Villeneuve, Montréal, Éd. de l'Homme, 1989, 424 pages. Gerald Donaldson, Le Grand Prix du Canada, Scarborough, Les livres Avon du Canada, 1984, p.86-91. Pierre Lecours, Gilles et Jacques, Les Villeneuve et moi, Montréal, Stanké, 1998, 294 pages. Jean Beaunoyer, Le mystère Villeneuve, Montréal, Québec Amérique, 2000, 324 pages.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
23 décembre 1977 - Adoption de la Loi sur l'assurance-automobile
La ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières, Lise Payette, est à l'origine de cette loi qui est adoptée par l'Assemblée nationale.
En complément: Lise Payette, Le pouvoir ? Connais pas !, Montréal, Québec/Amérique, 1982, 212 pages. Pierre Godin, René Lévesque : (tome III) l'espoir et le chagrin, 1976-1980, Montréal, Boréal, 1996. Graham Fraser, Le Parti québécois, Montréal, Libre Expression, 1984, 432 pages.
La ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières, Lise Payette, est à l'origine de cette loi qui est adoptée par l'Assemblée nationale.
En complément: Lise Payette, Le pouvoir ? Connais pas !, Montréal, Québec/Amérique, 1982, 212 pages. Pierre Godin, René Lévesque : (tome III) l'espoir et le chagrin, 1976-1980, Montréal, Boréal, 1996. Graham Fraser, Le Parti québécois, Montréal, Libre Expression, 1984, 432 pages.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
1 mars 1978 - Entrée en vigueur du nouveau régime d'assurance-automobile du Québec
La ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières, Lise Payette, joue un rôle déterminant dans la mise sur pied de ce nouveau régime d'assurance-automobile qui entre en application en mars 1978.
Une forte résistance s'est organisée contre ce nouveau régime, notamment de la part des assureurs et de l'opposition libérale. Le régime est fondé sur le principe du «no-fault», ce qui signifie que les victimes d'accidents de la route ne poursuivront plus les conducteurs fautifs mais qu'ils seront indemnisés par la Société de l'assurance-automobile du Québec (SAAQ). Son implantation fait suite à l'adoption de la Loi 67 par l'Assemblée nationale le 22 décembre 1977. Au début, les coûts du régime sont évalués à environ 350 millions de dollars et les primes à verser à 85 $. Un peu plus de la moitié des automobilistes verront donc leur prime d'assurance augmentée.
En référence: Le Devoir, 1 mars 1978, p.1 et 6.
En complément: Pierre Godin, René Lévesque : (tome III) l'espoir et le chagrin, 1976-1980, Montréal, Boréal, 1996, p.270-280. Lise Payette, Le pouvoir ? Connaîs pas !, Montréal, Québec/Amérique, 1982, 212 pages. Lise Payette, Des femmes d'honneur (vol.3) : une vie engagée, 1976-2000, Montréal, Libre Expression, 1999. Claude Belleau, L'assurance automobile sans égard à la responsabilité : historique et bilan de l'expérience québécoise, Québec, Société de l'assurance automobile du Québec, 1998, 179 p.
La ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières, Lise Payette, joue un rôle déterminant dans la mise sur pied de ce nouveau régime d'assurance-automobile qui entre en application en mars 1978.
Une forte résistance s'est organisée contre ce nouveau régime, notamment de la part des assureurs et de l'opposition libérale. Le régime est fondé sur le principe du «no-fault», ce qui signifie que les victimes d'accidents de la route ne poursuivront plus les conducteurs fautifs mais qu'ils seront indemnisés par la Société de l'assurance-automobile du Québec (SAAQ). Son implantation fait suite à l'adoption de la Loi 67 par l'Assemblée nationale le 22 décembre 1977. Au début, les coûts du régime sont évalués à environ 350 millions de dollars et les primes à verser à 85 $. Un peu plus de la moitié des automobilistes verront donc leur prime d'assurance augmentée.
En référence: Le Devoir, 1 mars 1978, p.1 et 6.
En complément: Pierre Godin, René Lévesque : (tome III) l'espoir et le chagrin, 1976-1980, Montréal, Boréal, 1996, p.270-280. Lise Payette, Le pouvoir ? Connaîs pas !, Montréal, Québec/Amérique, 1982, 212 pages. Lise Payette, Des femmes d'honneur (vol.3) : une vie engagée, 1976-2000, Montréal, Libre Expression, 1999. Claude Belleau, L'assurance automobile sans égard à la responsabilité : historique et bilan de l'expérience québécoise, Québec, Société de l'assurance automobile du Québec, 1998, 179 p.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
26 octobre 1997 - Conquête du championnat du monde de formule 1 par le pilote Jacques Villeneuve
Ce n'est qu'à la dernière course de l'année que Jacques Villeneuve réussit à s'assurer le championnat du monde des pilotes de formule 1 aux dépens de son grand rival, l'Allemand Michael Schumacher. Le couronnement de Villeneuve a lieu lors du Grand Prix d'Europe, disputé en Espagne.
Après un début de saison explosif, Villeneuve a été rejoint, puis dépassé par Schumacher au classement des conducteurs. Avec un seul Grand Prix à faire au calendrier, ce dernier mène par un seul point, ce qui signifie qu'il n'a qu'à finir devant le Québécois pour obtenir son troisième titre en carrière. La lutte s'annonce serrée, ce qui se confirme en qualifications alors que trois pilotes, dont Villeneuve et Schumacher, réussissent leur meilleur tour en un temps absolument identique. Au départ de la course, Schumacher prend rapidement l'avance. Mais Villeneuve, au volant d'une Williams-Renault, ferme la marge et ataque finalement la Ferrari au 48e tour. Les deux bolides se touchent, une situation que l'on reprochera plus tard à l'Allemand. Certains l'accuseront même d'avoir voulu endommager la voiture de Villeneuve dans une manoeuvre ultime pour empêcher le dépassement. Une fois le choc passé, les enjeux se clarifient. Seul en tête, le Québécois ne peut plus voir Schumacher qui est resté derrière, son véhicule hors de combat. Sachant qu'il n'a plus qu'à compléter l'épreuve pour être sacré champion, Villeneuve ménage sa Williams-Renault et termine troisième, un classement qui lui permet de devenir le premier Canadien à remporter le titre des conducteurs de formule 1. Cette nouvelle soulève un élan d'enthousiasme chez ses compatriotes. Des centaines de milliers d'entre eux ont suivi les péripéties de ce Grand Prix qui, à l'heure du Québec, se déroulait un dimanche matin
En référence: La Presse, 27 octobre 1997, p.A1, S1-S7. Renaud de Laborderie, Le livre d'or de la Formule 1, 1997, Paris, Solar, 1997, 143 p.
En complément: Pierre Lecours, Gilles et Jacques: les Villeneuve et moi, Montréal, Stanké, 1998, 294 p. Luc Domenjoz, René Fagnan et J.-F. Fournier, Jacques Villeneuve: au nom du Père et du Fils..., Suisse, Chronosports, 1996, 188 p.
Ce n'est qu'à la dernière course de l'année que Jacques Villeneuve réussit à s'assurer le championnat du monde des pilotes de formule 1 aux dépens de son grand rival, l'Allemand Michael Schumacher. Le couronnement de Villeneuve a lieu lors du Grand Prix d'Europe, disputé en Espagne.
Après un début de saison explosif, Villeneuve a été rejoint, puis dépassé par Schumacher au classement des conducteurs. Avec un seul Grand Prix à faire au calendrier, ce dernier mène par un seul point, ce qui signifie qu'il n'a qu'à finir devant le Québécois pour obtenir son troisième titre en carrière. La lutte s'annonce serrée, ce qui se confirme en qualifications alors que trois pilotes, dont Villeneuve et Schumacher, réussissent leur meilleur tour en un temps absolument identique. Au départ de la course, Schumacher prend rapidement l'avance. Mais Villeneuve, au volant d'une Williams-Renault, ferme la marge et ataque finalement la Ferrari au 48e tour. Les deux bolides se touchent, une situation que l'on reprochera plus tard à l'Allemand. Certains l'accuseront même d'avoir voulu endommager la voiture de Villeneuve dans une manoeuvre ultime pour empêcher le dépassement. Une fois le choc passé, les enjeux se clarifient. Seul en tête, le Québécois ne peut plus voir Schumacher qui est resté derrière, son véhicule hors de combat. Sachant qu'il n'a plus qu'à compléter l'épreuve pour être sacré champion, Villeneuve ménage sa Williams-Renault et termine troisième, un classement qui lui permet de devenir le premier Canadien à remporter le titre des conducteurs de formule 1. Cette nouvelle soulève un élan d'enthousiasme chez ses compatriotes. Des centaines de milliers d'entre eux ont suivi les péripéties de ce Grand Prix qui, à l'heure du Québec, se déroulait un dimanche matin
En référence: La Presse, 27 octobre 1997, p.A1, S1-S7. Renaud de Laborderie, Le livre d'or de la Formule 1, 1997, Paris, Solar, 1997, 143 p.
En complément: Pierre Lecours, Gilles et Jacques: les Villeneuve et moi, Montréal, Stanké, 1998, 294 p. Luc Domenjoz, René Fagnan et J.-F. Fournier, Jacques Villeneuve: au nom du Père et du Fils..., Suisse, Chronosports, 1996, 188 p.
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
si vous avez d autres grande date ou de l information gené vous pas pour completer
yves5458- Modérateur
- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: les grandes dates de l automobile au québec
Belle article historique et bien documenté
biscayne1965- Accro
- Date d'inscription : 28/12/2011
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